Après la génération Y, voici la génération Z. Ils sont nés avec internet, détestent les contraintes et ne croient pas au travail stable. Autrement dit, ce sont des freelances en puissance.

La génération Y vous énerve ; la Z va vous exaspérer. Aujourd’hui âgés de 15 à 25 ans, ils sont la première génération à être née avec internet et tous les outils créés depuis. Raison pour laquelle les marques les étudient dans leurs moindres recoins. Les comprendre aujourd’hui, c’est se donner la possibilité d’anticiper les évolutions de demain.

Mais qui sont ces fameux Z ? S’ils nous ressemblent, ils sont pourtant à des années-lumières de ce que fut la génération Y. Eux se sont nourris exclusivement à l’iPad, iPhone, Snapchat, Netflix… Le téléphone ne sert pas pour téléphoner, mais pour écrire des SMS, publier des photos, acheter des produits physiques ou virtuels. Ils ne connaissent plus le papier ou si peu. Quant à l’entreprise, ce n’est pas trop ça.

Les 35 heures ne sont qu’une vue de l’esprit

Comme leurs ainées X et Y, la génération Z n’aime pas la hiérarchie. Travailler cinq jours par semaine pour vivre uniquement le week-end, très peu pour eux. Le travail doit apporter du bonheur, hors de question d’avoir une vie active sacrificielle. S’il faut se fatiguer derrière un écran, autant le faire pour quelque chose qui a du sens.

La stabilité de l’emploi n’est donc plus un enjeu majeur à leurs yeux. Ceux qui vivent dans les grands centres urbains savent d’ailleurs qu’il faut faire une croix dessus. Ils souhaitent souvent lancer leur boîte, leur application, leur blog. Les 35 heures ne sont à leurs yeux qu’une vue de l’esprit. Si l’objectif défini mérite de travailler toute la nuit, ils n’hésitent pas.

La 1ère génération à travailler massivement en freelance

D’où une appétence naturelle aux activités en freelance. Graphiste, consultant, chef de projet, expert informatique… Une liberté qui les rend inadaptés au travail avec un chef qui décide de tout. L’organisation pyramidale les rebute et la plupart a du mal à penser « équipe ». Le « moi, moi, moi » prend souvent le pas sur le reste.

On ne peut cependant pas leur enlever cette qualité : la génération Z n’a pas peur de se tromper. Ou plutôt, ils savent que l’erreur, l’échec, n’est pas la fin du monde. Il faut savoir tester pour créer un produit, un service un peu différenciant. Autrement dit, la génération Z va probablement être la 1ère génération à travailler majoritairement en freelance.

Une révolution se prépare et c’est chez nous que ça se passe…