Malgré l’expérience des anciens, les jeunes freelances tombent très souvent dans des pièges grossiers. Le Blog du freelance vous explique comment les éviter.

En dépit des mises en garde de leurs aînés, les freelances font à peu près toujours les mêmes erreurs. Alors certes, les « ratés » sont le prélude à une certaine forme de sagesse. Mais il y a des erreurs qui peuvent littéralement tuer l’activité du freelance. C’est la raison pour laquelle le Blog du freelance revient sur ces petites erreurs que les indépendants ne devraient jamais réaliser et, encore moins, répéter.

Se satisfaire d’un contrat verbal

« On verra plus tard pour le contrat ». Très souvent, les freelances débutants « oublient » de formaliser la prestation à travers un document officiel. Phobie administrative ou peur de perdre son premier client, il n’en reste pas moins qu’ils se trouvent ensuite bien embêtés quand le client refuse de payer.

C’est peut-être même plus vicieux. Libérés du contrat, certains clients décident de ne régler qu’une partie de la prestation. « Cela n’a pas donné les résultats espérés, donc je considère que la prestation ne peut être intégralement payée ». Combien de créateurs de sites internet ont entendu cet argument fallacieux. D’autant plus malhonnête qu’il ne va pas hésiter à vous faire une mauvaise publicité.

Oui, mais vous n’avez rien pour le prouver. Comme vous le dites : « on ne m’y reprendra plus ». C’est vrai, mais c’est un peu tard.

Parler affaires avec des entreprises qui, de toute façon, n’ont pas de budget

Partenaire. Si le mot désigne un véritable enjeu pour les freelances, il est également synonyme de mauvais client. « Nous sommes encore une jeune entreprise, avec des moyens limités. Mais on peut faire un partenariat ». Un troc de compétences qui, au final, est rarement équilibré.

Autre problème, les freelances consacrent beaucoup de temps à la conquête des prospects. N’importe quel prospect. « J’ai besoin de faire du chiffre d’affaires, même si c’est 100 euros ». C’est une mauvaise façon de penser. À passer du temps sur des petits clients, vous n’arriverez jamais à capter les plus gros poissons.

Si un prospect n’entre pas dans votre « grille de facturation », dites-lui que vous ne pouvez pas grand-chose à son stade de développement. Essayez de cibler au maximum vos cibles commerciales dès la présentation de l’activité sur votre site internet.

Faire des choses pour lesquelles on n’est pas expert

Qui n’a jamais eu la tentation de répondre à un appel d’offres, malgré le rapport très lointain à son activité de départ ? Les gains espérés poussent certains freelances à prendre des risques inconsidérés. Parfois ça marche, mais parfois cela oblige le freelance à une surcharge de travail exceptionnelle.

Week-ends, jours fériés, nuits blanches : le freelance y consacre toute son énergie. Cela ne lui fait pas peur. Mais pendant ce temps-là, il néglige les autres prospects. Des dossiers qu’ils maîtrisent cette fois-ci totalement.

En clair, il faut choisir ses clients et, surtout, connaître ses propres limites.

Faire une mauvaise estimation du temps de travail

« Oui, bien sûr je peux vous le faire en une semaine ». De peur de passer à côté d’un contrat, les jeunes freelances ont tendance à réduire le temps de travail pour une prestation. À vouloir se montrer plus efficace qu’il ne l’est, le freelance réduit automatiquement son taux horaire. Et par extension, il gagne moins d’argent.

Attention, personne ne dit de rallonger les délais pour gonfler la facture. Il faut rester honnête en toute circonstance. Détaillez à l’heure près votre travail. N’oubliez pas les heures de déjeuner et les éventuelles pauses. Il vaut toujours mieux être réaliste sur ses délais, sinon vous risquez de passer pour un amateur ou, pire, de travailler gratuitement. Lisez aussi notre article sur la facturation