Le freelance peut choisir de travailler sous le statut du portage salarial. Un cadre qui lui permet de se concentrer uniquement sur ses clients et d’être mieux protégé socialement.

Être libre, mais sans avoir à gérer les tâches ennuyeuses. Un rêve devenu réalité grâce au portage salarial. Avec ce système de gestion encore peu connu du grand public, le travailleur freelance évacue une grande partie du travail administratif. Des besognes qui, en général, ne le passionnent guère. Par exemple, un freelance en portage salarial n’a plus à créer sa propre entité juridique. Il n’a plus besoin de gérer sa protection sociale. Il est protégé au même titre qu’un salarié : assurance-chômage, contrat de travail, cotisation pour la retraite.

Mais, à la différence d’un CDI lambda, le freelance en portage salarial travaille uniquement au développement de sa clientèle. Il ne suit les ordres de personne. C’est lui qui prospecte et lui qui négocie, le cas échéant, avec le client. Prix, délais, suivi : il garde la main en toute circonstance. C’est seulement à la suite de cet accord avec le client qu’il concède à la société de portage le marché conclu précédemment. En clair, le freelance n’encaisse plus lui-même le paiement de la prestation: il négocie les termes de sa prestation directement avec son client puis passe par une société de portage salarial qui facture sa prestation au client et lui reverse ensuite sous forme de salaire.

Le freelance doit rester en alerte

C’est là où le choix de la société de portage salarial s’avère crucial. Car toutes n’offrent pas les mêmes avantages. Deux paramètres sont à prendre en compte dans ce choix : la rémunération du freelance (ou salaire en portage salarial) et les frais de gestion de portage qui rémunèrent la société détentrice du contrat concédé. En général, les montants de frais de gestion se situent entre 6% et 12% du contrat. En dehors de cette fourchette, le freelance a intérêt à poser des questions pour comprendre ce prix.

De manière générale, le freelance doit rester en alerte. Il faut poser les bonnes questions : est-il possible de négocier telle clause du contrat ? Le paiement de la rémunération est-il conditionné par le règlement de la facture par le client ? Existe-t-il un service de recouvrement chez la société de portage salarial ? Disposent-ils d’un service spécifique pour chercher de nouveaux clients ? Autant de questions dont vont dépendre le niveau de rémunération et la qualité de vie du freelance.

En tout cas, une chose est sûre, si le freelance abhorre les tâches administratives, le portage salarial est fait pour lui. En savoir plus.