L’autre jour, une entreprise me contacte pour l’aider à revoir sa communication sur Internet. On discute, et je lui donne plein d’idées pour la faire avancer. Deux jours plus tard, elle me confiait le boulot.

Si j’ai gagné ce client, c’est pour 2 raisons :
– je lui ai donné plein d’idées lors de notre première discussion, et pas lors de la seconde ni après avoir discuté du budget ou même d’un contrat

– je ne lui ai pas parlé de moi, de ce que j’avais fait et de comment je pourrais l’aider si on travaillait ensemble. Après tout, s’il m’avait contacté, c’est qu’il avait certainement pris la peine de lire ce que je proposais comme prestations, non ?

Du coup, j’étais en mode “action”, comme si j’étais déjà en train de travailler pour lui. Bien sûr, les idées que je lui ai données, il aurait pu les “prendre” et chercher un prestataire moins cher pour les mettre en oeuvre. Oui, il aurait pu, mais il ne l’a pas fait.

Simple coup de chance ?

Les freelances cyniques diront que oui, évidemment ; moi, je préfère penser que réaliser les idées d’un autre, c’est toujours plus difficile que de réaliser les siennes, car il manque le cheminement, la clé, le mode d’emploi qui a amené à ces idées.

En tout cas, ce que je retiens de cete histoire :
– Lors d’un premier rendez-vous, parlez très peu de ce que vous avez fait : cela n’intéresse pas vos prospects ; ce qui les intéressent vraiment, ce sont LEURS problèmes, et pas ceux que vous avez déjà résolus pour d’autres.

Cherchez immédiatement des solutions, proposez des idées,… Ce faisant, vous renvoyez l’image de quelqu’un qui va vraiment les aider.