Vous l’avez sûrement remarqué : quand on vous demande ce que vous faites et que vous répondez “je suis freelance”, on sent une interrogation venant de notre interlocuteur sur votre profession. 

Freelance. Pas toujours, mais cela arrive assez fréquemment. Freelance ? Ce n’est pas un métier ça ! Ou bien : vous êtes freelance, donc vous êtes si mauvais qu’aucune entreprise n’a voulu de vous et que c’est la dernière solution qu’il vous restait. Voici quelques « perles » que vous connaissez certainement… 

1) Freelance, c’est un loup solitaire :

Incapable de travailler en équipe, de s’intégrer sur un projet… Que n’avons-nous pas entendu à propos de notre supposée incapacité à travailler en équipe ! Il faut savoir qu le travail d’un freelance consiste à  80% à travailler sur des projets incluant de très nombreux intervenants (graphistes, développeurs, consultants…). 

Un vrai travail d’équipe qui nécessite des échanges permanents et la prise en compte de nombreuses perspectives au quotidien. Le travail d’équipe, le freelance connaît, et plutôt bien merci. 

2) Un freelance, c’est un(e) égoïste :

S’il discute avec vous, c’est uniquement parce que vous « l’intéressez » – autrement dit : vous êtes potentiellement un employeur. N’oubliez pas qu’un freelance « prospecte » en permanence, c’est plus fort que lui. Quand il rencontre des gens, le freelance a toujours deux casquettes : la personne sociable et le freelance qui a une expertise à vendre. 

Qu’y a-t-il de mal à prospecter ? Si le travail tombé sur un indépendant tout cuit, personne ne le ferai. 

3) Un freelance, est instable :

Non, c’est sa situation qui peut l’être, pas lui – nuance.

 Un freelance est, au contraire, quelqu’un qui a bien les pieds sur terre, qui sait la dureté de gagner son pain. Faute d’avoir la même stabilité qu’un salarié dans une entreprise, il doit faire preuve d’une plus grande maîtrise dans la gestion de ses ressources.

4) Un freelance, c’est un être ingérable :

Comment un freelance va-t-il réagir si on lui donne des ordres alors que justement, s’il a choisi cette voie, c’est pour éviter qu’on lui en donne ? D’où la crainte d’avoir en face de soi des êtres soucieux de leur indépendance et peu enclins à « rentrer dans le rang »… Pourtant, un freelance est quelqu’un qui a une grande faculté d’adaptation. Cette faculté lui permet justement de s’adapter aux différents contrats et missions qui lui sont confiés. Plus souple que lui, n’existe pas. 

5) Un freelance est toujours en retard :

Il faut savoir que si le freelance est en retard, son crédit auprès du client diminue. En effet, être en retard, c’est comme être en train de scier la branche sur laquelle il est assis. Conclusion : le freelance n’a pas intérêt à être en retard.

6) Un freelance, est une personne qui ne paie pas ses taxes :

Certes, l’indépendant est soumis à beaucoup de taxes, mais ne pas les payer est un jeu très risqué. Et puis multiplier les missions au noir n’est pas un bon calcul sur le long terme, en terme de couverture sociale et de retraite.

7) Un freelance, est un métier beaucoup trop cher :

Un freelance peut paraître plus cher qu’un salarié, mais il existe une nuance de taille : l’entreprise paie des charges patronales pour ses salariés, alors que c’est le freelance qui prend à son compte ces charges quand il travaille pour une société. L’écart de tarif sert donc en partie à payer nos taxes… Et un peu de son expertise. Au total, et sans trop verser dans la satisfaction, le freelance est plutôt un « bon deal » pour vos clients.

Et vous, vous en connaissez d’autres d’idées reçues sur les freelances ?