Evernote, est une application qui vous permet d’organiser votre quotidien, pro comme perso, vos notes, lectures, articles sur le web,… C’est une application très riche, qui peut donc vous rendre beaucoup de services. Cécile Trompette, de tester ce service. Voici son récit.


Une mémoire d’éléphant… vert

Et si Evernote était LA solution, pour désencombrer votre bureau physique et votre boîte mail ? À la découverte de l’application à tête d’éléphant. Épisode 1 : le stockage.

Des piles de revues et de magazines « à traiter ». Des post-its multicolores dépassant des pages. Vert pour mon client A ; bleu pour le B ; rose pour ma veille métier ; jaune pour mon blog…

Des dossiers, également colorés, regroupent les articles et autres coupures de presse. Et ça, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Dans ma boîte de réception, des mails auto-envoyés, en attente de lecture. Ceux qui sont déjà lus sont marqués par des drapeaux verts, bleus, jaune… Sans parler de « Notes» Sans parler de « Notes» (je bosse sur Mac) qui regroupe tous les articles copiés-collés des e-newsletters reçues. qui regroupe tous les articles copiés-collés des e-newsletters reçues.

Et dans mon navigateur, se trouvent évidemment tous les liens vers mes sites favoris, classés en dossiers et sous-dossiers « clients », « veille métier », « blog »…

Ça vous dit quelque chose ? Et quand il s’agit de mettre la main sur THE article, THE citation, THE chiffres exacts, je m’arme de patience pour une plongée au cœur de tous ces dossiers réels et virtuels.

Dans ce défi du quotidien, je peux certes compter sur ma mémoire visuelle, mais elle a ses limites. Et que de place et de temps perdus. Et dire qu’il m’avait fallu un an pour pratiquer une veille régulière et active sur tous mes sujets de prédilection et ceux de mes clients. Un travail d’endurance et de persévérance. Une discipline de tous les jours.

Et puis EverNote est entré dans ma vie de freelance.

Pour le moment, nous avons à peine fait connaissance. Mais je lui confie déjà tous mes articles pigés sur le web. Et comme tout se trouve sur le net, j’abandonne progressivement mes magazines papier pour leur version numérique.

Son utilisation est très simple : un article retient mon attention, hop ! Je le signale à mon animal de compagnie. Je le taggue grâce aux étiquettes que je crée à l’infini et je le sauvegarde. Un travail qui m’oblige à réellement lire l’article et à dégager les mots-clés qui serviront à ce référencement interne. Et plus besoin de me demander s’il ne vaut pas mieux le coder en vert ou en rose (eh oui, parfois certains articles sont transversaux) : je rajoute deux étiquettes et le tour est joué. Je peux ainsi conserver au même endroit, un article, une page web entière ou un URL.

Et pour mon copier-coller ou mes e-books, il me suffit de créer une note et de la renseigner de la même manière.

Quant à la pêche aux articles, je fais le tour de mes étiquettes, ou je tape un mot-clé. Cerise sur le gâteau, lors d’une requête sur Google, EverNote me propose les articles, les liens et les notes que je lui ai déjà confiés sur ce sujet. Une mémoire d’éléphant dans un corps de puce. À suivre.