Devenir freelance se présente, depuis quelques années, comme un Eldorado des esprits créatifs, des personnes qui ne se projettent pas dans une carrière salariée et des professionnel·les en pleine reconversion professionnelle. Et il est vrai que ce quotidien a ses attraits et avantages, bien que les pièges à éviter soient nombreux.

Alors, pour ne pas trébucher dessus et lancer sereinement son activité, il est préférable de (bien) se préparer à ce mode de travail atypique. Mais comment se former convenablement dans le but de devenir freelance ? Que faut-il savoir avant de se lancer ? Vers qui se tourner pour faire ses premiers pas en toute confiance ? On creuse tout cela dans cet article.

En commençant par définir ce que c’est, d’être freelance. Le freelancing est un mode de travail indépendant, pratiqué d’où l’on veut (son chez-soi, un coworking, le site de l’entreprise cliente) et dans de très nombreux domaines (technologie, commerce, gestion, marketing, création, coaching, etc.). Il est devenu populaire assez récemment, avec la création du statut d’auto-entreprise, en 2009. Depuis, on le voit partout et de nombreuses entreprises (grandes et petites) incluent désormais les freelances dans leurs projets. Une tendance qui attire les talents, bien que tout le monde ne soit pas fait pour être freelance.

Les indispensables quand on est freelance

Eh oui, le quotidien des freelances implique un bon nombre de spécificités qui ne nous conviennent pas systématiquement. Souvent amené·e à travailler à distance et en autonomie, la ou le freelance doit faire preuve d’autodiscipline et de rigueur pour mener à bien ses différentes missions, dans les délais impartis.

Travailler en tant qu’indépendant·e, c’est gérer son emploi du temps, avec flexibilité, se charger de nombreuses tâches annexes à son domaine d’expertise (la comptabilité, les questions juridiques, la prospection, la relation avec la clientèle, etc.), fixer son tarif journalier et voir son salaire varier selon le nombre de missions effectuées. En l’absence de hiérarchie et de cadre précis pour son travail, l’organisation repose sur ses épaules (et les responsabilités également).

Ainsi, ce qui peut apparaître comme des avantages à certain·es sont des inconvénients pour d’autres. Bien des savoir-être sont indissociables à la vie de freelance, qu’il faut s’assurer de posséder ou de développer avant même de se lancer dans l’aventure free.

Définir sa ou ses spécialité·s

Dans un contexte où bien des professionnel·les se lancent en tant qu’indépendant·e, se faire une place implique souvent de se spécialiser, afin de se démarquer. Sur un domaine particulier, dans une offre unique dont on fait notre expertise, sur un périmètre géographique précis, dans notre façon de gérer les missions, auprès d’entreprises d’une certaine taille : il y a différentes spécialisations possibles (et elles peuvent être complémentaires).

On peut par exemple envisager de ne travailler qu’en présentiel, sur le site de l’entreprise, d’accepter des projets seulement s’ils sont liés au développement durable, ou la mode, d’accompagner uniquement des grands groupes, ou des artisan·nes aux savoir-faire ancestraux. On peut vouloir ne rédiger que des pages de vente, ne faire de la comptabilité que pour des dentistes, ou photographier seulement des personnes (jamais d’objets). Votre offre, c’est à vous de la définir : affinez vos critères en fonction de vos préférences, de vos intérêts et de vos objectifs. Et parlez de votre positionnement haut et fort, pour que votre audience cible s’y reconnaisse.

Eh oui, il est important, dès le début de votre activité, de définir votre marché et vos prospects idéaux. En termes marketing, on parle de persona. La clientèle que vous visez et à qui votre offre va parfaitement parler. En ayant ce portrait-type bien en tête, vous allez déployer vos stratégies d’acquisition de façon pertinente, en adressant les bons messages aux endroits où ce public-cible se trouve. Ainsi, et au fil des missions, vous constituez votre portefeuille de client·es, que vous veillerez (bien sûr) à fidéliser pour pérenniser votre activité. Mais ça, ça viendra dans un second temps, quand les bases de votre entreprise seront bonnes et solides.

La formation : devenir freelance en étant accompagné·e de A à Z

Il existe de nombreuses formations en ligne comme par exemple  Digi Atlas, une école de formation en ligne t’accompagne précisément sur ces questions et toutes celles que se pose une personne qui souhaite devenir freelance. Module après module, que tu suis chez toi, à ton rythme, tu abordes chaque étape de la création d’auto-entreprise en étant encadré·e, en échangeant avec des expert·es qui sont passé·es par-là et qui ont plein de conseils à te partager.

Un vrai coup de pouce (finançable !) pensé autour de 12 compétences-clés, développées en vidéo et que tu peux par la suite compléter par des coachings individuels. Histoire d’éviter les faux pas sur le plan comptable, de définir au mieux ton activité (savoir parler de son projet, c’est essentiel !), et, enfin, te lancer avec assurance et motivation.

Dans la formation “Devenir freelance et trouver des missions” de Digi Atlas, on commence par consolider les bases de ton auto-entreprise : ton positionnement, ton offre, ton statut juridique, ton tarif journalier. Par la suite, on fait en sorte que ton discours soit rodé pour attirer tes prospects jusqu’à toi, notamment en activant et alimentant ton réseau. Et enfin, on parle du concret : comment gérer la relation client·e au quotidien, convertir des prospects et négocier un contrat, faire un devis et une facture, s’organiser pour ne pas perdre pied, etc. L’essentiel de la vie de freelance est passé en revue, et en détails, pour que tu puisses avancer sereinement.