Comment séduire le client sans sur- ou sous-évaluer son travail ? Le mode de facturation est déterminant et le travailleur indépendant est libre de choisir la solution qui correspond le mieux à sa mission. Alors, pour que le casse-tête chinois se transforme en jeu d’enfant ou du moins en simple formalité, suivez le guide !
Facturation en régie : le temps, c’est de l’argent
Tic, tac, tic, tac, quand le facteur temps est déterminant, on parle de facturation en régie – autrement dit au temps passé – et on s’appuie sur un tarif journalier moyen (TJM) ainsi que sur un taux horaire déterminé avec le client avant la mission. Autre possibilité : fixer une date butoir ou une régie plafonnée. Dans ce dernier cas, si la mission dépasse le temps imparti, le mode de facturation peut par exemple basculer vers le forfait ou cela ouvre une nouvelle phase de négociations pour étendre le budget, assurer un avenant au contrat, etc.
Facturation à la mission : savoir prévoir
Aux antipodes de la régie, la prestation à la mission ne repose sur aucun critère de temps ou presque, puisque le freelance a certes une date de livraison, mais le tout repose sur un budget prédéfini et un cahier des charges mutuellement validé par le travailleur porté et l’employeur. Gare donc à ne pas sous-évaluer le temps de travail de la mission ! Vous en seriez pénalisé et pourriez perdre votre temps comme votre argent. Autre point crucial : le client doit savoir ce qu’il veut, savoir poser ses objectifs et ses attentes en amont.
Facturation au résultat : pression ou émulation, c’est selon
L’obligation de résultat, c’est plus de pression pour certains ou une source d’émulation pour d’autres. Ce que le freelance touche dépend de sa réussite. Le bon côté de la chose ? La rémunération est souvent élevée. Pour ne pas aller au casse-pipe en faisant tout reposer sur le résultat, la facturation comprend souvent un revenu fixe (sous le régime du forfait ou de la régie). De cette façon, le client peut éventuellement aller à la négociation pour la fin de la mission et le freelance garantir une partie de ses revenus.
Une petite avance s’il vous plaît !
Vos redoutez les impayés ? Privilégiez l’acompte. Dès le début, un pourcentage de la somme finale due tombe dans vos poches. De quoi partir plus serein et s’assurer de la solvabilité de l’entreprise commanditaire. Dans l’autre sens, le client s’assure lui aussi du sérieux du consultant dont il fait appel aux services. Dans le cadre du portage, c’est au salarié porté de négocier tous les ressorts de l’acompte : son montant et les modalités de son versement notamment. Si les négociations d’un acompte n’aboutissent pas, il vous reste l’option de l’avance sur salaire.
Le défraiement, un point à ne pas oublier
Vous multipliez les déplacements pour mener à bien votre mission ? Pensez à la prise en charge des frais. Elle peut compléter votre salaire et surtout permettre de ne pas grignoter vos revenus.