Les freelances doivent régulièrement chercher de nouveaux clients, ce qui prend du temps. C’est pourquoi les plates-formes d’intermédiation rencontrent un succès grandissant. Ces sites mettent en relation les travailleurs indépendants avec des clients de tous horizons. Voilà quelques informations sur ces adresses à connaître.
Les plates-formes pour freelances : comment ça marche ?
Chaque plate-forme fonctionne selon ses propres principes. Cela dit, deux grandes méthodes de sélection se démarquent.
La première, de loin la plus fréquente, est celle de l’annuaire. Les freelances s’inscrivent dans une base de données pouvant rassembler des centaines ou des milliers de travailleurs indépendants. Certains sites se spécialisent dans un secteur d’activité donné : programmeurs, rédacteurs, graphistes… Chaque freelance peut ainsi créer un compte s’apparentant à un C.V. ou à un portfolio. Les entreprises n’ont plus alors qu’à choisir et contacter le professionnel qu’elles souhaitent.
Les avantages de l’intermédiation pour les entreprises
Les entreprises ont ainsi un choix grandissant parmi un public de travailleurs aux horaires flexibles. Cela leur permet de mieux maîtriser la durée et le coût de la mission.
Pour l’exemple, la plate-forme Freelance.com est basée sur ce principe. Les travailleurs ont la possibilité d’y créer un compte et peuvent profiter de différents services. Freelance.com se charge effectivement de la partie contractuelle et administrative de chaque mission.
L’autre méthode de sélection est celle de l’appel d’offres. Plus rare, elle inverse les rôles. Un porteur de projets propose une mission sur la plate-forme, et chaque travailleur indépendant fournit un devis pour sa réalisation. Le décideur peut alors choisir l’offre lui convenant.
Comment les plates-formes sont-elles rémunérées ?
Le plus souvent, les plates-formes fixent une commission plus ou moins importante qu’elles intègrent au devis fourni par le travailleur freelance.
Cette commission est proportionnelle au montant du devis. C’est la mécanique retenue notamment par Coworkees.com. L’inscription au site est gratuite, mais la plate-forme demande 12,5 % de commission H.T. (7 % dans le cas d’un grand compte) sur les sommes versées par le client au freelance. Ainsi, dans le cas d’une mission facturée 100 euros H.T. par le freelance, le client paiera 112,5 euros H.T. et 12,5 euros seront versés au site.
Plus rarement, certaines plates-formes proposent aussi une inscription payante ou la souscription d’un abonnement. Dans ce cas, le freelance paie chaque mois un montant fixe, mais ne paie ensuite aucune commission sur ses missions, ce qui le rend plus compétitif.
Quelles sont les autres plates-formes pour les freelances ?
Ces plates-formes ont le vent en poupe et sont de plus en plus nombreuses. En plus de Freelance.com et de Coworkees.com, on trouve Malt.fr et La Crème de la Crème. Parmi les sites spécialisés dans un secteur d’activité, il y a aussi Codeur.com (programmation) ou Graphiste.com.
Les plates-formes pour freelances ont un coût pour le travailleur indépendant et le client. Mais le gain de temps qu’elles apportent les rend très intéressantes. Pour les entreprises, ce type de prestations autorise également une plus grande maîtrise des coûts. Les indépendants, se démarquant des salariés par leur flexibilité, ont ainsi des adresses toutes trouvées pour se lancer ou développer leur activité.
En tant que freelance, je ne comprends pas pourquoi c’est autorisé en France d’avoir des fois jusqu’à 2 à 3 intermédiaires ce qui fait au final le TJM du freelance stagne !!