Les freelances doivent rivaliser d’ingéniosité pour prospecter et séduire de nouveaux clients. Le portfolio (le «book») est l’un des principaux outils pour cela. Complément du C.V., il met en avant certaines des meilleures réalisations du travailleur. Ainsi, que faut-il faire apparaître dans un portfolio? Voilà des réponses pour vous guider.

Bien représenter toute l’étendue de son activité

Le portfolio doit d’abord mettre en valeur le savoir-faire du travailleur indépendant. Néanmoins, il est fort probable que votre portfolio ne puisse pas cataloguer l’ensemble de vos réalisations. Il faudra par conséquent faire un tri.

Au moment de choisir, vous aurez probablement envie de ne retenir que vos créations les plus abouties. Cela ne doit toutefois pas nuire au message de votre portfolio, devant aussi représenter la diversité de votre activité. N’hésitez donc pas à mettre en avant des éléments de différentes natures. De cette façon, ils évoqueront plus efficacement les domaines dans lesquels vous intervenez. En tant que graphiste par exemple, vous pourriez sélectionner un logo d’entreprise, une refonte de charte graphique et une affiche réalisée pour le secteur évènementiel.

Expliquer ses créations

Pour transmettre son message avec plus d’efficacité, un portfolio peut être expliqué. Vous pourrez par exemple attribuer une légende à vos créations. Celle-ci expliquera en quelques mots les choix créatifs que vous avez faits et le chemin de pensée que vous avez effectué pour réaliser ce travail. Pour votre interlocuteur, cela souligne vos compétences et une certaine rigueur intellectuelle.

Selon votre secteur de travail, vous aurez à procéder de différentes manières pour expliquer votre portfolio. Dans le secteur rédactionnel, n’hésitez pas à contextualiser votre création. En programmation, préférez en dire plus sur l’organisation de votre code.

Diversifier et bien exploiter les supports

Papier ou digital? La question reste ouverte. Dans l’idéal, il vaut mieux ne renoncer à aucun des deux, même si le digital constitue aujourd’hui la nouvelle norme.

En revanche, il faudra toujours chercher le meilleur compromis entre un portfolio original et lisible. Dans des secteurs se prêtant moins à une présentation visuelle, comme le rédactionnel, il faut chercher à éviter la page où seuls de gros pavés de textes sont visibles. Quelques images peuvent agrémenter et aérer l’ensemble. Incliner la page peut ajouter du dynamisme. Mais attention : ces modifications ne doivent en aucun cas nuire à la lecture ou à la compréhension de votre portfolio.

Adapter son portfolio aux tendances actuelles

Comme d’autres éléments du domaine professionnel, le portfolio fait l’objet de tendances. Celles-ci concernent aussi bien le fond que la forme (papier ou digital, réalisation en PDF ou hébergement sur une plate-forme d’intermédiation…). Pour optimiser son portfolio, il convient de se renseigner sur les pratiques les plus récentes. Certaines sont uniquement esthétiques. Mais d’autres peuvent répondre aux nouveaux besoins des clients et donneurs d’ordres.

Le langage le plus recherché

Si Java reste le premier langage de programmation le plus utilisé, d’autres, comme Python, ont de plus en plus de succès. Si vous disposez de réalisations produites dans ce langage, il peut être intéressant de les mettre en avant sur votre portfolio.

Le portfolio n’est pas figé. Dans le fond comme dans la forme, il dépend du secteur d’activité dans lequel on intervient. Il dépend également des supports choisis : en digital, il peut être proposé de différentes manières. Enfin, le portfolio est aussi le résultat de tendances. Il faut continuellement s’assurer que son «book» est adapté aux attentes du marché.