En tant que freelance, nous risquons plus qu’un salarié : nous ne sommes pas payés quand nous sommes malades, nous ratons des échéances, et nous pouvons même perdre des clients. Du coup, en lisant cet article, je me suis dit que ça pourrait en aider plus d’un d’entre nous.
D’abord, repassez en revue vos travaux en cours.
1) Si vous ne pouvez pas travailler pendant 3 à 5 jours, quelles sont les échéances que vous risquez de rater ?
2) Identifiez les échéances qui peuvent être bougées sans pénaliser le projet. Appelez votre client et prévenez-le.
3) Appelez les clients où vous avez des échéances non négociables. Expliquez-lui la situation. Et dites-lui comment vous pensez rendre votre copie malgré votre état.
Dans ce dernier cas, vous pouvez appeler un freelance que vous connaissez pour qu’il termine le travail. Vous devrez néanmoins superviser son travail. Dans le cas où vous ne pouvez vraiment rien faire, parlez-en avec votre client et évoquez l’idée de passer la main. Ce qui n’est ni une bonne nouvelle pour vous ni pour votre client.
En conclusion, quand on est malade en tant que freelance :
- La communication avec votre client est clé
- Mettez-vous à la place de votre client
- Re-priorisez vos tâches
- Pensez à mettre de l’argent de côté chaque mois : quand vous êtes malade, l’argent ne rentre pas…
Intéressant comme article. Actuellement, je travaille en référenceur et je suis malade depuis quelques temps et j’ai envoyé un email à mon “boss” expliquant que je ne vais pas pouvoir travailler pendant quelques semaines, le temps que je récupère et heureusement il a accepté.Après, il faut trouver un moyen de vite guérir si on veut que l’argent rentre…
Très intéressant effectivement comme thématique puisque depuis que je suis installée j’ai vraiment été souffrante à 3 reprises (autre chose que des rhumes ou bobos du genre…).
D’abord, il est impératif de cotiser à une prévoyance revenus. Le délai de carence est le plus souvent de 15 jours, ce qui veut dire que nous ne sommes indemnisé qu’à compte du 15 jours de maladie déclaré par le médecin.
1. s’il s’agit d’une opération, on peut faire jouer sa prévoyance santé, être indemnisé donc à hauteur des revenus que nous percevons, prévenir le client à l’avance, bref, s’organiser.
2. on attrape une mauvaise grippe, une grosse bronchite, une angine, bref, une maladie qui nous impose un repos forcé de 8 à 10 jours, là c’est jouable avec les clients, pas de pb ! mais pas d’indemnités,
3. le cas le plus ennuyeux est celui de la maladie de longue durée qui nous tombe dessus. je l’ai vécu l’année dernière et sincèrement c’est un vrai handicap ! Repos forcé pendant plus de 3 mois suite à un épuisement moral et physique. Là, il faut savoir qu’on loupe des contrats, que les clients deviennent impatients, pas la peine de se voiler la face. Dans cette hypothèse, on y laisse des plumes, plus ou moins importantes…
Merci Laurence pour tes conseils.
Et pour la longue maladie comment fait on alors, surtout quand on doit subir une opération et de la rééducation sans pouvoir subvenir aux charges courantes, voir surtout de pouvoir payer son logement? C’est vraiment le poisson qui se mord la queue…