Comme tous les travailleurs, les freelances ont besoin de se former. Cependant, comment exercer son droit à la formation quand on est freelance ?
« Et bah, il y a le CPF (Compte Personnel de Formation, équivalent de l’ancien DIF) ». Oui, mais ça, c’est pour les salariés. Quand on est freelance, la formation ne fonctionne pas exactement de la même façon. Voici, les grands principes à retenir.
Les droits à la formation du freelance
Si vous êtes un freelance, l’organisme financeur est le Fonds Interprofessionnel des Professionnels Libéraux (FIF-PL). Quant à la formation en elle-même, les freelances doivent en amont verser une contribution annuelle au FIF-PL qui correspond à leur secteur. En retour, le professionnel indépendant peut bénéficier d’un droit à la formation. À noter qu’il peut également en faire bénéficier son conjoint(e) collaborateur, s’il le souhaite.
Dans la mesure du possible, le freelance a intérêt à ne jamais faire des économies à ce niveau-là. Sans une formation régulière, il risque d’être rapidement distancé par ses concurrents. Outils, méthodologies, pratiques… tout évolue très vite de nos jours.
Le portage salarial, une solution alternative
Le portage salarial encadre, rassure, accompagne. C’est vrai pour la vie de freelance, mais aussi pour sa formation. Dans la plupart des cas, les sociétés de portage salarial imaginent des parcours de formations adaptées à leurs consultants. C’est d’ailleurs sur ces critères qu’un freelance peut choisir sa société de portage salarial.
N’oubliez pas qu’un salarié porté, comme tout salarié, cumule des heures sur son CPF qui lui ouvrent droit à la formation. Le freelance porté a donc l’embarras du choix : marketing, commercial, calcul du prix de prestation, techniques de négociation, de vente, etc. Avec le soutien de la société de portage, le freelance est en confiance. Il doit se sentir capable de soutenir son activité. Sinon, à quoi bon payer les services d’une société de portage salarial.
La pratique comme formation
Mais le freelance ne peut pas toujours se reposer sur les autres. Il doit bien souvent s’auto-former. Comment ? En cherchant à utiliser régulièrement de nouveaux outils. Habitué à gérer plusieurs dossiers en même temps, le freelance teste des nouveautés qui pourraient lui faciliter la vie : une application de management de projet, un outil de veille sur son métier… Les innovations ne manquent pas.
Le freelance sérieux met en place un planning précis de formation. Des créneaux horaires sont définis pour la veille professionnelle. Il peut suivre également des tutoriels, des webinars. Pourquoi ne pas lire des livres sur son métier ? À défaut d’être écrits comme Chateaubriand, ils pourront au moins vous renseigner sur le futur de votre métier.
Si vous suivez cette discipline, vous ne serez jamais pris à défaut et votre image d’expert en toute circonstance va grandir en quelques mois.
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