Article mis à jour le 16/02/2017
Le freelance dispose de plusieurs choix pour facturer ses prestations à son client. Si certains sont plus avantageux pour le freelance, ils sont aussi plus risqués.
Une question presque existentielle. La méthode de facturation d’un freelance reflète bien souvent les contraintes de son secteur. Ce qui n’a rien d’anormal. Un avocat réputé ne va pas facturer comme un jeune consultant. Pour être certain de ne pas vous tromper, le blog de Freelance revient sur les différentes méthodes de facturation.
Facturations encadrées
Encore faut-il avoir le choix. Certaines professions libérales sont soumises à des obligations légales en termes de facturation. Assurez-vous alors de ne pas faire partie de ces activités. Il s’agit cependant de professions particulières : commissaires-priseurs, notaires, huissiers de justices, infirmière non conventionnée, etc.
En dehors de cette liste d’activités, le professionnel indépendant dispose de sa liberté en matière de facture.
La facturation au forfait
La méthode « forfait » correspond davantage aux indépendants dont l’activité est répétitive : maintenance, conception d’un contenu web, création d’un logo, etc. Il donne un montant pour une tâche spécifique.
Il peut cependant affiner son forfait en fonction de la mission à accomplir. Le prix d’un reportage vidéo va par exemple évoluer en fonction de la qualité de l’image demandée, le temps de montage accompli derrière, etc.
Le forfait oblige le freelance à s’en tenir à un temps prédéfini. S’il dépasse son temps, c’est qu’il a l’a mal évalué ou qu’il a manqué d’efficacité. Attention alors à bien respecter ce qui est marqué dans le contrat.
La facturation à l’heure
Le freelance fonctionne ici comme un avocat. Il facture au nombre d’heures qu’il accorde au dossier. Une méthode de facturation acceptable à la seule condition de bénéficier d’une forte reconnaissance dans son métier. En clair, il faut être connu ou disposer d’une compétence particulière pour oser facturer à l’heure.
Sans oublier que la facturation à l’heure peut faire peur aux clients. « Mais, combien cela va me coûter ? », se disent-ils. Prenez garde à ne pas les faire fuir.
La facturation au projet livré
Le mode de facturation reste la même. À la différence près que le freelance s’engage sur un prix, calculé sur le nombre d’heures estimé.
Dans l’idéal, le freelance maîtrise toutes les parties ou presque de l’exécution de sa mission. Certains découpent leur engagement en plusieurs lots afin de ne pas être pieds et poings liés à un projet trop long.
Facturation à la performance
Risquée, mais aussi très lucrative, la facturation à la performance garantit le succès de la mission. Elle s’appuie sur des indicateurs objectifs et connus de tous. Soyez assuré de n’être en aucun cas déficitaire sur vos actions.
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