Quand on devient freelance, on se pose de nombreuses questions au quotidien pour développer son activité.
Certaines sont très concrètes et rattachées au métier : Comment gérer vos tarifs, optimiser votre temps, trouver vos premiers clients, vous former, etc.
D’autres sont plus personnelles et dépendent de votre tempérament. Comment gérer votre équilibre vie privée/professionnelle, comment être épanoui dans votre travail, comment trouver les clients qui vous ressemblent, etc.
On se sent vite submergé par toutes ces interrogations. Heureusement, des experts se sont penchés sur les réponses que l’on pouvait apporter. Au cours du Café Freelance de janvier 2022, nous avons eu la chance de questionner les meilleurs experts du freelancing pour obtenir leurs réponses à vos problématiques.
Découvrez maintenant les avis éclairés d’Aline Bartoli (TheBboost); Alexis Minchella (TribuIndé); Thomas Burbidge (Young, Wild and Freelance); Samuel Durand (Work In Progress) et Laëtitia Vitaud. Vous ne les connaissez pas ? Découvrez rapidement qui ils sont au bas de cet article !
Entre idées reçues à déconstruire et tips concrets, explorons avec eux 3 axes liés au freelancing :
Le lancement en freelance | le développement de son activité | la projection quand on est freelance
Partie 1. LANCER SON ACTIVITÉ EN FREELANCE
Idée reçue n°1 : “Il faut 15 ans d’expériences pour se lancer en freelance”
FAUX, MAIS
L’avis général de nos invités
Lorsque l’on ne connait pas précisément son métier, qu’il n’est pas clairement défini au départ, on peut inventer le sien et l’adapter à ses compétences, envies et besoins professionnels. Tout est ouvert et on peut transformer son métier pour qu’il nous corresponde réellement.
Démarrer en freelance peut être intimidant, il y a souvent le stress du démarrage. Mais cette nouveauté peut aussi être vécue comme une excitation et un challenge ! Au début, on a envie de tout faire, de tout explorer, et plus le temps va avancer plus notre proposition professionnelle va se préciser.
Par contre, avoir travaillé longtemps avant de se lancer en freelance est un accélérateur. On connait déjà nos clients et notre métier. On peut gagner rapidement plus d’argent en attestant d’une grande expérience.
Cependant, beaucoup de clients recherchent des idées nouvelles et originales, que vous allez pouvoir mettre en avant.
Quelles sont les étapes primordiales pour un bon lancement d’activité en freelance ?
Laëtitia Vitaud
Avant même de choisir son statut, il faut d’abord se créer une identité. Il vaut mieux construire son image et donner une visibilité sur qui l’on est, ce que l’on propose, nos compétences et notre personnalité, etc.
Tout commence par le fait de chercher à se connaître : quelles sont nos compétences à promouvoir, nos aspirations professionnelles (où je me vois dans 1, 3, 5 ans ?), quelles sont nos envies (cadre, environnement, rythme de travail), et avec qui on veut travailler ?
Puis on doit chercher à connaitre ses clients en profondeur. Cela veut dire qu’il faut s’intéresser à eux, leurs motivations, comprendre leurs métiers et définir comment on va pouvoir les accompagner.
Et enfin, il faut créer l’espace de rencontre qui va faire le lien entre les deux. Sur quels réseaux puis-je rencontrer mes clients, comment les contacter ? Quel ton adopter ?
Dites-vous que vos clients ne vous connaissent pas. Votre manière de les aborder doit être calculée en fonction des codes qui fonctionnent pour ces métiers (ou alors, vous pouvez être disruptif mais vous devez être sûr de votre coup).
Thomas Burbidge
Samuel Durand
Pour compléter, le fait d’aller parler à ses futurs clients permet aussi de valider le marché sur lequel on se lance. Est-ce que l’on veut vraiment travailler avec ce type de client ? Est-ce que mon offre est vraiment cohérente ? Cela permet d’éviter de fantasmer au sujet d’un métier, dans lequel on peut se rendre compte que l’on n’est finalement pas épanoui.
Notre métier va forcément évoluer en fonction de ces critères. Il va nous correspondre un peu plus au fil de chaque année qui passera en freelance.
Il faut retenir que rien n’est figé dans le marbre. Il vaut mieux construire son travail au fur et à mesure, en testant un maximum de possibilités.
Il est primordial de s’entourer dès le départ pour mieux comprendre l’écosystème dans lequel on entre. On peut s’appuyer sur notre réseau pour éviter la solitude, et pouvoir poser toutes nos questions à des personnes qui sont déjà passées par là.
Alexis Minchella
Aline Bartoli
Pour moi, une chose à ne pas sous-estimer est de se renseigner plus en détail sur le statut que l’on va choisir. On peut avoir des pénalités si on ne paye pas ce que l’on doit en charges par exemple. L’aspect juridique et légal doit être clair pour vous, afin d’éviter de mauvaises surprises.
On vous aide à définir vos tarifs sur Plateforme Freelance.com avec notre Tipsworkees
Idée reçue n°2 : “il faut être moins cher que la concurrence pour décrocher ses premiers contrats”
FAUX, MAIS !
L’avis général de nos invités
Il faut nuancer cette affirmation. La meilleure option quand on démarre, c’est d’adopter la stratégie “caméléon”. Il vaut mieux coller aux prix du marché. Plusieurs raisons à cela :
- On veut éviter l’effet du syndrome de l’imposteur. Il faut être confiant sur le prix que l’on propose et se sentir légitime sur son offre commerciale.
- On est pas sûr de ses compétences et de ses rendus, surtout si c’est la première fois que l’on exerce son activité. Il vaut mieux ne pas générer de frustations de la part du client avec un prix trop premium si le résultat n’est pas là.
- Dites-vous une chose : en adoptant des tarifs plus bas que le marché, vous n’attirerez que des clients exigeants (ce qui est très paradoxal !), qui n’ont pas conscience de l’ampleur de votre travail. Bien souvent, ce sont justement les clients toxiques que l’ont veut éviter que l’on finit par faire venir avec ce genre d’offres. Si vos clients sont étonnés du montant de vos prestations, vous pourrez user de pédagogie et justifier pourquoi vous êtes à ces tarifs (on en parle d’ailleurs dans le Café Freelance sur les tarifs en freelance)
- Ne pas oublier d’augmenter vos prix graduellement. Vos tarifs doivent évoluer en fonction de votre expérience ET de la confiance que vous avez en votre travail.
Quels tips pour se démarquer dans un marché saturé ?
La réalité, c’est que la marché n’est pas véritablement saturé. Si vous êtes un freelance consciencieux, que vous êtes attentif aux besoins réels de vos clients, que vous exécutez bien votre mission, que vous faites attention à vos retours, que vous suivez vos projets de A à Z, vous sera déjà plus concurrentiel que 90% des autres indépendants !
Il ne faut pas chercher à être le meilleur. Il faut devenir une personne avec qui votre client a envie de travailler, avec de bonnes relations et que l’on vient chercher pour les hard-skills mais aussi les soft-skills !
Alexis Minchella
Laëtitia Vitaud
Il y a de la place pour tout le monde. Ce qui va faire la différence, c’est la qualité de la relation que l’on va avoir avec son client. Comment va t-on pouvoir lui donner confiance et l’envie de revenir. C’est d’ailleurs un sujet que l’on a abordé au Café Freelance : Apprends à chouchouter tes clients.
On a toujours l’impression de se comparer aux autres et d’être moins bon. Cela ne sert à rien de se comparer aux autres, encore plus si c’est un élément qui nous complexe.
On va naturellement suivre les freelances qui font le même métier que nous. Cependant, il ne faut pas oublier que ce n’est pas le cas de nos clients. Ils ont une visibilité plus réduite de votre écosystème et s’ils viennent vous chercher, c’est pour ce que vous êtes à leur yeux.
En restant vous même, vous pouvez trouver un élément de différenciation qui rendra votre travail unique et qualitatif.
Aline Bartoli
Samuel Durand
On a pas besoin d’avoir un milliard de clients. Il ne faut pas chercher à toucher tout le monde. Il faut atteindre les bonnes personnes, notre cœur de cible et donner de l’importance à la relation que l’on construit ensuite.
Halte au syndrome de l’imposteur … ou pas ? L’avis de Laëtitia💡
D’où provient le syndrome de l’imposteur ?
Le syndrome de l’imposteur intervient quand on ne se sent pas légitime dans son activité professionnelle.
Pourquoi ? D’abord, on met la barre trop haut. On se dit qu’on doit se donner à 120% tout le temps. On est jamais prêt à l’activité à laquelle on se prépare. On ne peut pas arriver avec un travail et une offre clé en main, qui soient uniques et originaux. Le parcours se fait au fur et à mesure et la définition précise de son activité prend du temps.
Pour limiter le syndrome de l’imposteur, la première idée est de ne pas hésiter à s’inspirer de ce que l’on aime chez les autres. Prenons un exemple : avant d’avoir sa propre patte, un artiste copie, imite, reproduit ce qui lui plaît autour de lui. En plus de l’entraîner, cela lui permet de découvrir ce qui lui plaît réellement et de développer ensuite son style. Il ne faut pas chercher à tout prix à être original et unique.
On apprend d’abord des meilleurs avant de se construire soi-même. Il faut être patient, cela peut prendre des années pour trouver son élément différenciant.
Une autre idée, c’est que l’on peut faire du syndrome de l’imposteur notre allié. Il nous permet de garder la tête froide, de ne pas se reposer sur ses acquis et d’avancer. Il faut simplement qu’il ne devienne pas chronique et handicapant. Il doit au contraire être un moteur pour avoir envie de s’améliorer au quotidien.
Partie 2. DÉVELOPPER SON ACTIVITÉ EN FREELANCE
Où dénicher mes clients ?
Laëtitia Vitaud
On peut commencer par aller vers des gens que l’on connait. Au début, on a pas de réputation mais on a la confiance affective des autres. C’est un bon point de départ. Ensuite, on pourra aller vers des gens que l’on ne connait pas en s’appuyant sur notre expérience et ce que l’on a à montrer.
Il faut travailler son réseau, que l’on sous-estime systématiquement. On a tous du réseau: un réseau Alumni issu de nos écoles, des réseaux d’entreprises, des amis ou de la famille qui peuvent nous mettre en relation. Il faut identifier les bonnes personnes et travailler en profondeur les relations que l’on a avec eux.
Alexis Minchella
Thomas Burbidge
Le réseau humain est ce qui créé le plus de confiance. Nos clients se rassemblent avec des personnes avec qui ils veulent travailler. Il faut réussir à intégrer leurs réseaux, à être présent là où ils se trouvent.
Idée reçue n°3 : “Il faut forcément être sur les réseaux sociaux pour développer son activité”
FAUX, MAIS
L’avis général de nos invités
Il faut avant tout aller chercher les clients qui nous intéressent là où ils sont présents. Approchez-les directement sur leurs terrains de communication. Il n’y a pas de réseau social unique, de méthode universelle pour aller interagir directement avec les clients que l’on veut vraiment.
En fonction du secteur d’activité, il peut être plus pertinent de passer sur le site internet des personnes, d’être sur un réseau social, ou de faire du porte à porte ! Ne vous forcez pas à créer du contenu sur un support qui vous prend trop de temps si les résultats ne sont pas là.
Par contre, selon votre métier, vous pouvez aussi regarder ce que font vos concurrents sur les réseaux sociaux, suivre l’actualité, les tendances et/ou vous faire connaître. Les réseaux sociaux restent un excellent moyen de rencontrer d’autres professionnels.
À vous de juger la pertinente de leur utilisation en fonction de vos besoins. Une chose est certaine : si vous êtes sur un réseau, allez y à fond et ne faites pas le minimum. Sinon, c’est une perte de temps. Ne vous éparpillez pas et sélectionnez le/les réseaux les plus pertinents pour votre utilisation.
Il reste important d’avoir une trace numérique de votre expertise pour augmenter le capital confiance que vous pourrez avoir auprès de vos clients. Trouvez la source qui mettra en valeur votre travail.
L’équilibre vie professionnelle et vie privée est-il le vrai Graal ?
L’avis général de nos invités
La recherche d’une séparation stricte entre vie privée et professionnelle est un sujet important pour les freelances. Pourtant, si l’on se penche réellement sur la question, le débat ne devrait pas opposer si frontalement ces deux sphères. Lorsque l’on effectue un travail passion, il est difficile de dissocier les deux, et on n’en a pas forcément envie. Car établir une séparation reviendrait à dire que le temps au travail doit forcément être “pénible” et qu’il faut donc le chronométrer précisément. Le temps libre serait une “récompense” pour avoir bien travaillé. C’est pour cela que faire une séparation brutale n’a pas de sens à partir du moment où on aime ce que l’on fait. Nous sommes un seul être humain, et on ne peut pas débrancher son cerveau à la fin du travail.
Alors, on parlera plutôt de séparation entre temps public et temps privé. Il y a du temps dédié à sa famille, ses proches, ses activités, et du temps “public” pour travailler. Les deux notions se mélangent et n’ont pas besoin d’avoir un temps prédéfini dans l’agenda. Ce qui est également important, c’est comment je vais pouvoir être vraiment présent et en conscience dans chacun de ces moments. Parfois, on a une idée qui germe tard dans la nuit et il vaut mieux répondre à son envie. D’autres fois, on peut sentir que l’on n’est pas vraiment présent dans son travail et il vaudra mieux déconnecter à ce moment-là.
On est souvent dans un entre-deux où on va vouloir concilier le travail et le temps libre, alors qu’il vaut mieux être vraiment conscient dans chaque instant, peu importe leur nature. Privilégiez ce qui est important pour vous dans votre journée et donnez du sens à ce que vous faites.
Quelques idées pour décrocher pendant ses temps offs
- Avoir une pièce ou au moins un espace dédié au travail, pour pouvoir dissocier physiquement le temps passé dans chaque sphère. Se créer un rituel pour définir que le temps de travail est terminé.
- Enlever les notifications pour déconnecter quand on décide de s’arrêter de travailler. Si possible, avoir des machines dédiées au travail et ne pas polluer les outils personnels.
- Déconnecter complètement du digital (pour la partie professionnelle) pendant une demie journée à une journée par semaine. Le but est de reposer le cerveau du flot incessant d’informations que nous apporte le numérique.
- Ne pas se donner toujours à 100% dans son travail. Pour rester créatif et avoir envie de travailler, l’idéal est de maintenir une légère frustration, de ne pas trop en faire dans sa journée, pour avoir envie d’y revenir. Les temps offs sont inspirants. Ils permettent de découvrir d’autres choses qui peuvent nous aider au travail, il ne faut pas les sous-estimer. Ce n’est pas du temps perdu.
- Avec le freelancing, on choisit le cadre que l’on s’impose. Il faut évidemment des règles pour éviter la procrastination. Certains préfèreront adopter les horaires plutôt conventionnels du salariat, d’autres vont adapter leur calendrier à leurs activités ou envies. à vous de tester ce qui vous correspond le plus.
Fidélisez vos clients avec les conseils d’Aline et Aurore au Café Freelance sur le sujet
Idée reçue n° 4 : “Je dois toujours être d’accord avec mes clients pour les fidéliser”
FAUX
L’avis général de nos invités
On a tendance à sous-estimer une chose : le client nous fait confiance et vient nous chercher pour ce qu’on peut lui apporter. Il compte sur nous pour notre expertise et pour qu’on lui fasse des retours suffisamment pertinents.
Dire à un client que l’on n’est pas d’accord avec lui n’est pas une mauvaise chose. Au contraire. Vous allez asseoir votre légitimité en tant que professionnel et le rassurer. C’est un important vecteur de confiance de guider ses clients pour qu’ils comprennent ce que vous appliquez, et pourquoi vous le faite.
Il y a évidemment une manière d’amener vos idées. Lorsque vous soumettez une idée, utilisez une communication non violente. Vous pouvez expliquer que vous comprenez les besoins et inquiétudes de vos clients, puis vous appuyer sur des arguments solides pour exprimer vos idées.
Avec une bonne pédagogie, vous pourrez faire passer la majorité de vos idées. N’oubliez pas cependant que le client aura quand même le dernier mot. C’est lui qui prendra la décision finale de valider le projet.
Partie 3. FREELANCE UN JOUR, FREELANCE TOUJOURS ?
Réussir sa vie en freelance, ça veut dire quoi ? L’avis de Samuel💡
Le concept de carrière s’applique généralement au salariat mais peut être dupliqué au modèle du freelance. L’idée “classique” de carrière est devenue obsolète. Le problème, c’est qu’on considère avoir fait carrière à postériori. Alors qu’au contraire, ça devrait être un outil de projection qui fasse que l’on se sente bien dans notre travail au quotidien.
On compare souvent la réussite à l’atteinte de nos objectifs, généralement financiers. Quand on est freelance, on peut avoir d’autres attentes. Cela peut être le fait d’avoir plus de temps libre, se former mieux, de travailler avec passion, avec des clients que l’on apprécie. Dans ce cas, les objectifs sont complètement différents. Vous êtes les seuls à pouvoir juger si vous êtes sur la bonne voie.
Vous n’êtes pas obligé d’avoir des objectifs. En fonction des caractères de chacun, certains préfèrent prévoir leur route et se motiver grâce aux objectifs, d’autres préfèreront la spontanéité et les opportunités que leur offre le travail. L’important est de se sentir bien et à sa place en fonction de ses envies.
Alors, qu’est ce que je peux faire ensuite ?
On peut choisir de rester dans son métier, se sentir bien dans son quotidien, et profiter de ce que l’on construit. Si on veut toucher plus de clients et avoir un impact plus important, on va chercher à “productiser” son offre, c’est à dire à créer du contenu passif, c’est à dire des produits à mettre à disposition pour vos clients, que vous construisez en une fois. On profite ensuite des retours générés par ces contenus, en laissant leur accès librement à nos clients. C’est le cas quand on monte une formation, que l’on crée des kits clés en main, etc.
On peut également avoir envie d’évoluer vers un modèle d’entrepreneur, en agrandissant son équipe en fonction de ses envies et besoins.
Idée reçue n°5 : “Quand on devient freelance, c’est pour la vie”
VRAI ET FAUX
L’avis général de nos invités
La bonne réponse, c’est que l’on ne sait jamais de quoi l’avenir est fait.
Le modèle du freelancing possède ses qualités et défauts, comme le salariat. L’opposition des deux devient de moins en moins nette. Le salariat et le freelancing évoluent beaucoup depuis quelques années, et il est probable que bientôt, le fait de jongler entre les différents statuts sera bien plus simple.
L’importance est de trouver le modèle de travail qui permet de s’épanouir et d’atteindre nos objectifs. Si un statut est plus adapté à ce que l’on veut faire, c’est celui qu’il faut choisir. Rien n’est figé dans le marbre, votre vie professionnelle peut évoluer sans cesse pour vous ressembler lors de chaque période de votre vie.
L’aventure freelance, comment éviter tous les obstacles avec le livre d’Alexis
Le mix salariat et freelancing, c’est possible ?
Work In Progress 2, en partenariat avec Freelance.com, bientôt disponible pour parler #FutureofWork
L’avis général de nos invités
Chaque statut possède ses avantages et inconvénients :
- Le salariat est plus sécurisant. Avec un salaire qui tombe à la fin du mois, on peut se permettre d’être moins à 100% tout le temps. Il faut cependant respecter des règles et accepter d’avoir un cadre
- En freelance, on est plus indépendant et libre de notre organisation, du choix de nos missions, de nos clients. Par contre, en incarnant son activité, on doit s’organiser différemment et on porte le poids de diriger son travail.
Avoir les deux statuts en simultané est devenu possible. Les évolutions en terme de légalité et de mentalité font que la création de jobs hybrides qui mélangent les deux modèles sont devenus envisageables. Il faut trouver l’organisation qui vous correspond, et il n’y a plus qu’à vous lancer !
Pour aller plus loin sur le sujet, nous vous invitons à visionner le replay complet du Café Freelance. Découvrez nos invités qui débattent autour de tous les sujets abordés ! Merci à eux pour leurs réponses, qui nous l’espérons vous auront fait avancer dans votre quotidien de freelance.
Vous cherchez à vous entourer en freelance pour éviter la solitude ? Profitez de l’article : 5 tips pour lutter contre la solitude.
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On se retrouve sur les réseaux sociaux pour continuer à vous accompagner dans votre quotidien d’indépendant ! Rendez-vous sur LinkedIn, Instagram et Facebook.
Alexis analyse les stratégies et clés de succès d’autres freelances sous la forme d’interviews à travers son podcast Tribu Indé. Il est également l’auteur du livre “Freelance : l’aventure dont vous êtes le héros”, pour apprendre à construire vos offres et gagner votre vie en tant qu’indépendant
Alexis Minchella | Tribu Indé
Avec plus de 5 000 entrepreneurs formés et 45 000 abonnés sur Instagram, Aline possède une vision riche et unique du freelancing. Elle partage ses bonnes pratiques à travers ses coachings mais également via son podcast “J’peux pas j’ai Business” et ses publications sur les réseaux sociaux !
Aline Bartoli | TheBBoost
Thomas créé des expériences pédagogiques pour accompagner les indépendants à voir le monde différemment. Il s’intéresse à l’épanouissement et à la liberté professionnelle🕊️. Son célèbre podcast “Young, Wild & Freelance” est écouté chaque semaine par des milliers d’entrepreneurs indépendants. Il y aborde des thématiques en lien avec le freelancing de manière à la fois concrète et philosophique.
Thomas Burbidge | Young, Wild and Freelance
Samuel est expert du Future Of Work. Il a réalisé le documentaire “Work In Progress”, qui propose une fenêtre ouverte sur le travail d’entrepreneurs atypiques qui osent casser les codes ! En 2019, il réalise une learning expedition pour explorer les mutations du travail dans le monde. Résultat : une dizaine de pays visités, plus d’une centaine de rencontres et de nouvelles idées pour révolutionner le monde du travail à promouvoir en France.
Samuel Durand | Work In Progress
Comment effacer les inégalités professionnelles aujourd’hui pour un meilleur monde demain ?
Laëtitia est auteure et conférencière sur le futur du travail. Elle travaille étroitement avec le média “for Pros” de Welcome to the Jungle et a récemment co-fondé le média Nouveau Départ. Elle a publié trois livres, dont “Du Labeur à l’ouvrage” et “100 idées innovantes pour recruter des talents et les faire grandir”.
Laëtitia Vitaud | Experte du Future of Work
Merci pour cet article très intéressant. Je pense investir dans une formation pour apprendre plus et développer mon business