Les freelances ont parfois du mal à choisir entre le statut de consultant en portage salarial et celui d’auto-entrepreneur. Le Blog du freelance vous aide à faire votre choix.
Quel statut choisir ? Tous les freelances se sont posés au moins une fois la question. Et la réponse n’a rien d’évident. Entre le statut d’auto-entrepreneur et le portage salarial, les différences sont notables. Si vous ne maîtrisez pas encore les subtilités, nous allons tenter d’éclaircir votre lanterne.
Le statut d’auto-entrepreneur
Ce statut a été créé en 2009 pour aider les français à exercer une activité complémentaire. Et cela a été un vrai succès. Aujourd’hui, l’Urssaf comptabilise 982 000 auto-entrepreneurs. Certes, beaucoup ont été radiés ou n’ont pas déclaré de chiffre d’affaires l’année dernière, mais le statut est entré dans les mœurs des travailleurs français.
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Les avantages
Dans un premier temps, les formalités administratives sont très simples. Il suffit d’envoyer tous les mois ou tous les trimestres son chèque à l’Urssaf (de 21 à 23% de la facturation). A noter que l’auto-entrepreneur n’est pas assujetti à la TVA. Ce qui lui permet de réduire nettement sa facture. Attention cependant, il n’a pas de déduction de TVA sur ses achats. Il faut le savoir.
Dans un second temps, l’auto-entrepreneur est exonéré de taxe professionnelle pendant les trois premières années de son exercice. Un temps nécessaire pour basculer vers un autre statut.
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Les inconvénients
Les faibles charges sociales font rêver. Mais elles sont proportionnelles aux droits reçus en échange. C’est-à-dire pas grand-chose. Comme les cotisations retraites sont également faibles, les droits le sont tout autant en retour. Enfin, l’auto-entrepreneur ne peut percevoir d’allocation-chômage.
Autre inconvénient, qui n’est pas des moindres, le chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur est limité. Pour éviter cela, il faut basculer vers un statut classique de SARL ou EIRL. Et cela peut s’avérer un peu embêtant quand on ne compte pas faire de son business d’appoint une entreprise en bonne et due forme. Sachez-le, le plafond est fixé à 32 900 euros pour l’année, soit 2700 euros par mois. Une somme à laquelle il faut en plus, retrancher les 21% de cotisations.
En bref, il vaut mieux ne pas travailler toute sa vie sous ce statut, bien que ce soit un statut simple pour démarrer.
Le portage salarial
De son côté, le portage salarial s’est peu à peu imposé dans le monde des freelances. Tout en laissant à l’indépendant toute sa liberté d’action, la société de portage salarial s’occupe de toutes ses tâches administratives. En clair, c’est un compromis qui peut convenir à beaucoup de freelances.
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Les avantages
Premier avantage, ce statut vous déleste de toutes les tâches administratives, fiscales et financières. Vous n’avez même plus besoin de gérer la facturation. C’est magique. Si vous tombez sur un mauvais payeur, la société de portage salarial s’occupe de toutes les démarches de relance.
Second avantage, les salariés de la société de portage salarial bénéficient également de l’ensemble de la couverture sociale. Même l’indemnisation chômage est comprise.
Troisième avantage, et à la différence de l’auto-entrepreneur, le salarié porté n’a pas de plafond au-dessus de sa tête. Il est alors libre de gérer son portefeuille de clients.
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Les inconvénients
Vous êtes tellement bien pris en charge que certains ne se considèrent plus comme travailleurs indépendants. Si vous détestez le salariat, cette solution ne va peut-être pas vous convaincre. Et puis, ce n’est pas gratuit. En moyenne, la société de portage salarial prélève de 5 à 10% de votre chiffre d’affaires. Ce n’est pas rien.
En tout, les charges sociales du freelance en portage salarial peuvent s’élever jusqu’à 40% de son chiffre d’affaires. La tranquillité dans la liberté a un prix.