En tant que freelance, les hauts et les bas arrivent. Pour tous les travailleurs non salariés, et en particulier pour les personnes en début de carrière, les échecs peuvent être difficiles à gérer. Et pourtant, ils sont inévitables : durant sa carrière, le freelance en rencontrera. Ces quelques conseils seront donc utiles pour faire face.

Un mot d’ordre : relativiser

Pour un freelance comme n’importe quel autre type de travailleurs, les « échecs » peuvent être de différents ordres :

• Un client insatisfait ;

• Un chiffre d’affaires insuffisant ou qui n’évolue pas ;

• Des difficultés dans l’exercice (un délai non respecté, des problèmes d’ordre technique…).

Tous ces écueils ont un point commun : ils doivent être pris avec du recul. Dans une certaine mesure, les freelances ont l’avantage de pouvoir choisir leurs clients et leurs missions. Il arrive ainsi qu’ils prennent leur travail trop à cœur, et que les échecs soient d’autant plus difficiles à vivre pour eux.

L’erreur est donc de réagir immédiatement à un insuccès. Au contraire : lorsqu’un échec a un impact sur le moral, il est impératif de le laisser de côté quelques heures, sinon quelques jours pour y revenir plus tard. De cette façon, le freelance évite de s’apitoyer et de réagir à chaud, et il finit par se rappeler qu’il a droit à l’erreur.

La prise de recul est d’autant plus importante qu’elle évite de laisser les émotions agir à la place de la raison.

Il est impératif d’identifier ce qui n’a pas fonctionné, et de prendre des décisions en conséquence et de ne pas commettre les mêmes erreurs pour la suite.

Tirer les leçons de ses échecs

Si prendre du recul est indispensable pour considérer ses échecs et rester optimiste, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne doivent avoir aucune conséquence sur votre activité. Bien au contraire : il est impératif d’identifier ce qui n’a pas fonctionné, et de prendre des décisions en conséquence et de ne pas commettre les mêmes erreurs pour la suite.

Nelson Mandela a dit : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends ». C’est un véritable mantra pour les freelances.

Cela peut d’ailleurs être compliqué, ou avoir un réel impact dans la vie personnelle ou professionnelle. On peut tout à fait imaginer un freelance venant d’être maman ou papa, et qui peine à concilier son congé parental et ses missions. Il faut alors faire des choix, qui auront un impact financier bien concret : renoncer à des clients, engager une nounou, etc.

Des gadgets pour rester optimiste

Dans un précédent article, Freelance.com vous recommandait des cadeaux de Noël pour les freelances. Si cela peut prêter à sourire, il ne faut pas les sous-estimer quand il s’agit de déstresser ou de prendre du recul.

Outre le coussin-gant, qui permet de siester directement sur son bureau, il existe d’autres accessoires : des lunettes antistress, dont la couleur qui apaise le cerveau, des bagues procurant un sentiment de relaxation… Pour résumer, les meilleurs éléments antistress sont ceux qui sont personnalisés à chaque freelance.

Des échecs quand on est freelance, vous en connaîtrez, et c’est normal. Lorsque cela vous arrivera, prenez donc le temps de la réflexion et ne faites pas l’erreur de réagir sous le coup de l’émotion.

Les trois points-clés à retenir :
– Les échecs font partie intégrante de la vie du freelance. Il faut accepter cette idée dès l’instant où l’on se lance.
– Pour y faire face, la prise de recul est indispensable. C’est à cette condition que vous tirerez des leçons de vos erreurs.
– Des gadgets plus ou moins efficaces peuvent vous aider. Mais vos loisirs personnels restent le meilleur moyen de vous changer les idées, et donc de rester optimiste.