Chaque année en France, des milliers de personnes font le choix de se lancer en tant que travailleur indépendant. De l’idée au démarrage effectif d’une activité, la création d’une entreprise est un processus dont il faut bien connaître les étapes.
Un projet avant tout bien étudié
En amont de toute démarche, vous aurez besoin d’un projet professionnel bien construit. Vous aurez certainement déjà une idée plus ou moins précise du poste que vous entendez exercer. Mais celui-ci répond-il aux exigences actuelles du marché ? Il vous faudra tenir compte des tendances et, dans l’idéal, réaliser une analyse concurrentielle. Si vous êtes astreint à une zone géographique, comparez l’offre et la demande dans votre secteur.
Cette préparation est également financière. En fonction de la nature de votre activité, vous aurez des besoins financiers plus ou moins importants. Sachez qu’il existe des aides, comme le prêt NACRE, qui vous aideront à réunir votre investissement. Par ailleurs, en fonction de votre statut juridique, vous n’aurez pas toujours l’obligation de séparer vos biens professionnels et personnels.
Des aides par région
Les régions proposent aussi des aides spécifiques aux créateurs d’entreprise. Ces aides ne sont pas forcément financières : il peut aussi s’agir d’accompagnement. En règle générale, elles sont délivrées sur dossier.
Choisissez votre statut et rendez-vous au CFE
Une fois votre projet établi, vous devrez effectivement décider d’un statut juridique. La microentreprise reste le format le plus plébiscité parmi les travailleurs indépendants. Mais d’autres statuts sont également disponibles, comme l’entreprise individuelle (EI), l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ou l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL). Il en existe d’autres, et chacun présente ses avantages et inconvénients.
Vous aurez besoin de ce statut au moment de la création administrative de votre entreprise. Pour cela, rendez-vous à votre centre de formalités des entreprises (CFE). Pour les professions libérales, il s’agit presque toujours de l’URSSAF. Pour une profession de nature commerciale, vous devriez dépendre de la chambre de commerce et d’industrie (CCI).
Le CFE vous demandera certains documents, notamment une déclaration de non-condamnation. Votre dossier sera alors finalisé, et votre entreprise sera créée ! Vous recevrez ensuite votre certificat KBis et un numéro SIRET vous sera attribué. Gardez précieusement ces informations : vous en aurez notamment besoin pour établir des factures.
Création d’entreprise : bien réaliser sa transition vers le freelancing
Votre entreprise étant désormais déclarée, vous êtes libre d’exercer votre activité. Vous pourrez commencer à établir des relations commerciales avec les clients auprès desquels vous aurez déjà prospecté.
D’anciens salariés se lancent à leur compte en exerçant le même poste que dans le salariat. Cela leur donne un avantage : ils peuvent compter sur le réseau qu’ils se sont forgés lorsqu’ils étaient employés. En tous les cas, prenez bien le temps de peaufiner la transition vers votre nouvelle activité. Vous réduirez le risque de faire face à des difficultés financières.
Vous connaissez désormais les grandes étapes de la création d’une entreprise. Prenez le temps de bâtir un projet réaliste et n’hésitez pas à faire appel aux organismes publics en cas de problème. Ils sont là pour vous aider de la conception à la concrétisation de votre idée !