Réussir son activité de freelance n’est pas facile. Il faut avoir les reins bien solides. Voici les trois étapes indispensables pour toucher du doigt son rêve.
Aujourd’hui encore, une large partie de la population française associe le statut de freelance à la précarité. C’est un peu court. Un freelance peut très vite être à la tête d’une activité très rémunératrice. Encore faut-il avoir une méthodologie claire dans son esprit. La rédaction du Blog du freelance vous propose alors trois étapes à accomplir pour tenter d’atteindre le Graal. Une liste qui ne demande qu’à être complétée.
Avoir une idée très claire de son activité… et de son marché
Le freelancing, c’est avant tout une compétence : développeur informatique, graphiste, traiteur, cuisinier, etc. Quitte à choisir, prenez celle où vous vous sentez le plus à l’aise. C’est peut-être bête, mais il existe encore des personnes qui se lancent sans avoir la moindre idée de sa pratique. D’ailleurs, on les reconnaît très vite aux dégâts commis.
Mais une expertise ne suffit pas. Il faut un marché, des prospects, des clients à qui vendre votre prestation. Sans eux, l’activité n’existe pas. Vous avez beau être un(e) génie du tricot, il va être très difficile de concurrencer les enseignes de prêt-à-porter… à moins d’être sur une niche.
Dans l’idéal, les freelances se lancent quand ils ont déjà accroché un ou deux clients. Ils sont la preuve que le marché existe.
Imaginer un processus de travail et s’y tenir
L’expertise ne fait pas tout. Il faut être organisé. Pour répondre aux demandes des clients, mais aussi pour consacrer plus de temps au développement commercial. Sans une méthodologie efficace, le freelance ne pourra jamais avoir plus de deux ou trois clients.
Pour cela, rien ne vaut une bonne liste sur Excel. Essayez de décortiquer au maximum vos journées de travail : prestation, devis, repos, rendez-vous commerciaux, déjeuner, etc. Mettez-vous dans la peau de vos clients : travaillent-ils le week-end, le soir, le matin très tôt ? C’est à partir de ces informations que vous allez organiser vos journées.
Bien sûr, il faut s’y tenir.
Réfléchir à une grille de prix claire… et rentable
Vous savez ce que vous voulez faire ; vous savez travailler efficacement. En revanche, mettre le prix… Ça, c’est compliqué. Surtout quand on sort du nid douillet du salariat. On n’imagine pas le nombre de taxes auxquelles le freelance est soumis.
Pour cela, définissez le salaire mensuel que vous aimeriez gagner. Ceci fait, multipliez-le par deux. Ce nouveau chiffre inclut les charges sociales et fiscales à régler. N’oubliez pas les jours de congé et jours d’inactivité. Cela représente en moyenne 10%. Ensuite, ajoutez les frais fixes (électricité, espace de travail, documentation, etc.)
Ce nouveau chiffre représente le chiffre d’affaires à atteindre pour vous payer le salaire mensuel rêvé. Attention cela peut faire un choc. Raison de plus pour ne jamais se laisser « attendrir » par ses prospects. Vous êtes freelance et vous avez besoin de vivre.
Ces trois étapes sont indispensables pour réussir son métier de freelance.