L’apporteur d’affaires est un métier très utile aux entreprises. Ce travailleur se charge de trouver et de fournir de nouveaux contrats à son client. Il exerce bien souvent en tant que freelance, ce qui lui permet de garder une totale indépendance vis-à-vis des entreprises. Quels sont les rouages de l’apport d’affaires ? Voici des éléments de réponse.
Apporteurs d’affaires freelance : des intermédiaires qui restent libres
L’apporteur d’affaires est un intermédiaire. Il diffère toutefois d’un courtier, dont l’objectif est de négocier le meilleur accord pour le compte de son client. Les apporteurs d’affaires, de leur côté, se chargent uniquement de trouver de nouveaux contrats pour le compte de leur entreprise. Ils n’interviendront pas dans la phase de négociation du contrat, ni dans son exécution.
On parle donc essentiellement de mise en relation. Aux yeux des organismes publics, on déclarera cette activité comme une profession libérale, bien que cette prestation de services puisse par moment s’apparenter à une activité commerciale.
Il n’existe pas de formation spécifique à l’apport d’affaires. Les freelances qui se lancent dans ce métier devront privilégier une formation en marketing, ce qui leur donnera un premier réseau dès la sortie de leur cursus, ainsi que d’indispensables connaissances techniques sur le monde des affaires. Le sens du relationnel mais aussi une certaine patience seront utiles dans l’exercice de cette activité au quotidien.
Les rouages de l’apport d’affaires
Ce métier est très libre d’exercice : à l’exception des secteurs de l’immobilier, de la bourse et de l’assurance, tous les domaines d’activité peuvent faire l’objet d’apports d’affaires, sans qu’aucun diplôme ne soit réclamé au travailleur. Cette liberté est l’une des raisons pour lesquelles il est souvent exercé en tant que travailleur indépendant.
D’ailleurs, l’apport d’affaires ne fait l’objet d’aucune réglementation particulière. Cette caractéristique est également synonyme d’un manque de couverture juridique. Si le freelance souhaite renforcer sa sécurité juridique, il devra convenir d’un contrat avec son client précisant les modalités de son exercice. C’est le but du contrat d’apporteur d’affaires, qui vise à éviter tout litige entre les parties.
Bien rédiger son contrat d’apport
Votre contrat d’apport d’affaires devra au moins préciser les identités des parties, les dates et la nature de la mission que vous effectuerez ainsi que votre rémunération. Prenez également le temps de préciser les conditions de rupture du contrat et la clause d’exclusivité (si votre mission en comprend une).
L’objectif d’un apporteur d’affaires étant de dénicher des contrats pour un client, il est bien souvent rémunéré proportionnellement à ces contrats. Ce montant est évidemment variable, mais on trouvera dans la plupart des cas des rémunérations allant de 2 à 7 % du montant des contrats effectivement conclus par le client.
En raison de son cadre très libre, l’apport d’affaires est la plupart du temps exercé par des travailleurs indépendants. Ceux-ci ne dépendent pas d’une unique entreprise, à moins que leur contrat ne précise le contraire. Si vous décidez de vous lancer dans ce métier, assurez-vous de bien connaître l’état du marché. Prenez également le temps de déterminer les clauses du contrat que vous soumettrez à vos clients.