On a tous eu un client “vampire”.
Vous savez, ce genre de client qui vous “use”, accapare votre temps et votre énergie, et qui, quoi que vous fassiez, n’est jamais content de votre travail… y compris après l’avoir (re)refait selon ses propres indications.
Vous voyez de qui je veux parler ?
Un type de client assez dangereux, car le temps que vous passer à essayer de le satisfaire (en vain…), est du temps que vous ne passez pas à vous occuper de vos autres clients, qui nécessitent, eux aussi, toute votre attention. Sans parler de la prospection, que vous pouvez oublier…
Comment identifier un client “vampire” ?
Quelques signes avant-coureurs devraient vous permettre de les identifier comme, par exemple, le nombre d’emails échangés depuis votre rencontre, il y a 2 jours – s’il dépasse les 250, attention…- , ou les coups de fil – là encore, si votre forfait 15 heures est déjà mort en 48 heures, méfiance…
Comment s’en débarrasser ?
Vampire ou pas, il est souvent difficile de quitter un client – une décision à ne jamais prendre à la légère, car notre réputation peut aussi en pâtir. Cela dit, dans le cas d’un client vampire, il en va aussi de votre santé, et de celles vos autres clients que vous négligez à cause de lui. La bonne décision à prendre est donc de le quitter.
Et vous, avez-vous déjà eu des clients “vampires” ? Si oui, racontez-nous. Comment vous en êtes-vous débarrassés ?
Sinon n’hésitez pas à lire cet article sur les 4 différents types de client.
Hum… Ce billet me fait sourire car une personne m’a appelée ce matin pour m’aider à bâtir son plan de communication. J’ai mis deux minutes à comprendre qu’il n’avait ni positionnement ni cible clients (je ne suis pas allée jusqu’à la question du budget !) mais il a mis 35 minutes à l’entendre… Au passage, il m’a expliqué qu’un prestataire devait être à pied d’oeuvre à 8h le matin, que le client est roi etc… Au revoir Monsieur ! Je suis furieuse d’avoir perdu une demi-heure, mais au prochain appel similaire, je crois que je saurai abréger 🙂
Pas sympa de commencer sa semaine avec un tel coup de fil… Cela dit, positivons… ce que tu as très bien fait d’ailleurs 😉
bon, le client vampire qui vous suce la moelle épinière, je le vis depuis 5 ans de demi, et d’ailleurs, j’en suis tombée en partie malade… et ce n’est pas une blague.
il y a deux types de clients vampires à mon avis, dans le comportement. j’en ai eu 3 dans ma vie de free lance.
dans la première catégorie, comme le décrit Isabelle plus haut, ce client vampire est tellement imbu de lui même qu’il se montre comme il est tout de suite, et on voit immédiatement qu’on va morfler, à moins de lui claquer la porte au nez tout de suite et d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte…
dans la seconde catégorie, le client vampire est assez malin pour ne pas dévoiler ses batteries tout de suite. donc il avance doucement mais sûrement dans votre univers, pour finir par vous bouffer complètement mais quand vous êtes suffisamment avancé dans la relation pour y perdre réellement financièrement. là, il est trop tard, souvent, pour mettre des barrières.
ce qu’il faut se dire, en tout cas, c’est mon expérience personnelle, pour avoir vécu à 3 reprises ce genre de situations :
1. être direct. moi je le suis maintenant, avec ce type de client casse pied. je m’entend dire : “vous n’êtes jamais content (e)”ou “contrairement à vos idées reçues, les miracles sur chaque dossier, ça n’existe pas”, bref, je ne mâche pas mes mots, comme lui. souvent, ça impressionne.
2. facturer plein pot. souvent ces gens là minaudent vos honoraires : vous êtes corvéable à merci et mal payé(e) de surcroît.
si on n’y arrive pas, ne pas hésiter à dire “ciao, ciao, je vais voir ailleurs”.
3. le mieux est d’éviter ce type de client. car au final, si on regarde bien les choses, avec ce client là, on ne fait pas son métier : on exécute !
on exécute ses ordres, et nos conseils passent à la trappe ! quel intérêt pour nous ? si ce n’est de nous sentir mal et totalement décrédibilisé dans notre professionnalisme…
enfin, il faut savoir qu’avec ce type de client, quoi que l’on fasse, ça ne va JAMAIS !
Merci Laurence pour tes conseils ! J’aime bien ton conseil numéro 2 : le côté facturation peut effectivement ralentir les ardeurs de notre client vampire.
je pense que le client est vampire plutôt avec des petites structures qui ne peuvent pas forcément dire “stop”.
il se sent donc d’autant plus fort !
c’est souvent un rapport de forces.
Avec une grosse entreprise, le client vampire ne peut pas agir de la même façon, il doit se couler dans le moule.
si on y regarde de près, les clients “vampire” ne nous “hissent” pas professionnellement parlant, c’est ce que je disais plus haut, mais nous cantonnent souvent dans l’exécution.
Contre les vampires, je préconise l’ail! Trève de blagues pas drôles, je proposerai au bout d’un certain temps un tarif à mon client pour le temps consacré à lui répondre sans que le projet aboutisse. Il faut investir du temps pour obtenir un projet, certes, mais sans en abuser!
bonjour!
a peine ai-je trouver un premier client (je suis dans la déco trompe l’oeil)que celui-ci semble correspondre au profil-type du “vampir” quelle type de lettre de refus de faire son chantier puis je lui faire parvenir pour lui faire comprendre tout de suite que je ne veux pas travailler pour lui?
merci pour votre réponse!
B.J
BJ, as-tu défini dans un document le périmètre de ton intervention ? C’est l’idéal, même si certains clients vampire savent très bien lire entre les lignes et profiter des imprécisions et/ou oublis. Si tu n’as pas un tel document, fais-en et demande à ton client de s’enfager. Si non, explique à ton client que ce qu’il te demande n’était pas prévu et que cela peut faire l’objet d’un devis supplémentaire.
Bonjour!
Je cherchais des astuces pour me débarrasser d’une telle cliente… et je crois avoir trouvé une bonne démarche.
Un tel client est probablement très sensible et en quête de reconnaissance; lui dire franchement son fait risque de vous nuire, et d’amorcer un débat vengeur.
Il s’agit de rester neutre et factuel, de s’abstenir de régler des comptes émotionnels, et de blesser le client, même si vous portez les marques de ses dents dans votre cou 🙂 … bref, de trouver la sortie en sifflotant, si vous voyez ce que je veux dire.
J’ai concocté un petit courrier qui dit en substance ceci:
– ma boîte fait le bilan de ses x années d’activité, et a décidé de se recentrer sur certaines activités et clients pour mieux les servir. Et que dans le même état d’esprit, la boîte a le souci de réorienter vers des confrères/consœurs de confiance ceux de ses clients qu’elle ne pourra plus accueillir.
Et qu’en voici donc la liste, dans laquelle je suis sûre que mon lecteur trouvera un répondant fiable.
Et bonne suite et bonne continuation, blablabla.
Il va de soi que j’assortis ce courrier d’un avertissement à ma petite communauté professionnelle (les écrivains publics de ma région), genre “avis de tempête”, avec l’identité du mauvais coucheur.
Voilà!