C’est un des postes les plus demandés par les startups ces derniers mois. Véritable chasseur de têtes pour les entreprises compétitives, le Talent Acquisition Manager est chargé du recrutement et de l’intégration des nouveaux collaborateurs de valeur. Focus sur ce métier, qui séduit de plus en plus les salariés portés.

 

Pour les sociétés jeunes et dynamiques, le recrutement est une véritable galère. La concurrence est rude et les profils intéressants s’arrachent à prix d’or. Alors comment repérer, attirer et engager les collaborateurs qui vont faire la différence ? La réponse est simple : grâce au Talent Acquisition Manager.

 

Un chasseur de têtes sans pitié

Créé il y a plus de 20 ans, mais démocratisé que depuis quelques mois, le Talent Acquisition Manager’, TAM pour les intimes, se traduit par ‘manager responsable du recrutement des talents’. Mais n’allez pas croire que cette fonction est juste une nouvelle façon snob de désigner le bon vieux responsable du recrutement. Bien sûr, la première fonction du TAM est bien de recruter. Mais contrairement à un DRH, il ne s’embarrasse pas de toute la partie administrative ou relative à la formation. Comme un chasseur de têtes, son rôle est avant tout de trouver LA pépite que recherche son entreprise.

 

Une nouvelle façon de recruter

Avec l’émergence de ce poste, on voit apparaître une nouvelle philosophie de recrutement, plus axée sur la personnalité du futur collaborateur que sur son potentiel opérationnel pur. Pour convaincre la perle rare de rejoindre sa société, le consultant doit créer une culture d’entreprise attractive. Comme le confirme une étude menée par Stuart en 2018, 75 % des Talent Acquisition Manager interrogés affirment que la communication est l’une de leurs missions principales. La deuxième tâche qui émerge de cette étude est la définition et la promotion de la culture d’entreprise, avec 60 % des votes. Enfin, 56 % des TAM mettent sur la troisième place du podium l’accueil et l’intégration des nouveaux salariés.

 

Un profil atypique

Face à ces tâches variées, les Talent Acquisition Managers affichent un profil particulier. Même si leur cœur de métier reste le recrutement, ils ne sont que 26 % à avoir suivi une formation RH selon l’étude de l’entreprise Stuart. En revanche, ils sont 51 % à être sortis d’une école de commerce. Une tendance qui s’explique par l’investissement du TAM dans la stratégie commerciale du recruteur. Mais rassurez-vous, ce poste n’est pas réservé aux jeunes loups fraîchement diplômés. En effet, 27 % TAM ont aujourd’hui plus de 7 ans d’expérience dans le monde du travail. Un chiffre encourageant pour tous ceux qui souhaiteraient se lancer dans l’aventure.